Les maths c’est vraiment la vie, car ils restent utiles tout au long de notre existence. Toutefois, au moment de l’apprentissage, il y a un niveau où les élèves deviennent mauvais dans cette matière. Mais à quoi est due cette situation ?
La baisse du niveau en maths : un constat inquiétant
Le niveau des étudiants français en mathématiques s’effondre, et pourtant ça va les suivre durant bien des années. Les résultats de la dernière enquête menée par l’OCDE, Pisa, publiée en décembre 2023, semble l’être. Une étude réalisée tous les trois ans, Pisa a révélé une chute drastique des capacités des élèves en mathématiques. Le niveau de la France est notamment passé de 21 points à celui de 2018. C’est 15 points de moyenne dans les pays membres de l’OCDE.
Ainsi, le niveau de la France s’est le plus affaissé depuis le début de l’enquête qui a commencé en 2000. Mais pourquoi tant de chute ? D’après Lucas Markarian, professeur de mathématiques et auteur de contenu éducatif, c’est l’absence d’assimilation des bases qui en est à l’origine, en particulier dans certaines classes où le niveau en mathématiques a chuté. Par exemple, au collège, le concept mathématique de la lettre et le concept des fractions semblent poser problème à la majorité de l’élève. Plus spécifiquement, dès la cinquième, habileté non négligeable pour les suivantes, le petit calcul littéral semble perdu d’avance, alors qu’il les empêchera efficacement de résoudre les problèmes ou de comprendre les notions peu conventionnelles telles que les fonctions et les vecteurs. L’industrie en conclut qu’il est nécessaire de revoir continuellement et plus fréquemment ces bases dès que possible.
La classe de première, un tournant difficile en mathématiques
En outre, au lycée, c’est généralement la classe que les élèves subissent une baisse de niveau en maths qui pose problème en première année. En fait, c’est là que les étudiants sont initiés à des concepts tels que les intégrales, les équations différentielles ou les limites. Tous ces concepts sont complexes et nécessitent des acquis solides qui devraient avoir été acquis pendant les années de l’école du secondaire. C’est pourquoi les étudiants semblent n’avoir aucune idée de ce dont ils doivent parler. En réalité, c’est à ce moment qu’ils retrouvent en retard dans l’apprentissage.
Par conséquent, selon Lucas Markarian, l’un des problèmes est l’absence d’entraînement régulier. Actuellement, l’exercice de calcul en ligne, par exemple, ne semble pas vraiment renforcer les bases montées en scie de cet étudiant. En fait, Lucas Markarian consacre une semaine entière de son travail en seconde pour que cette étape soit un apprentissage effectif, mais j’en voudrais plus. Ainsi, si les maths semblent actuellement devenir un que faire l’autre matière, c’est loin d’arriver. Toutefois, les institutions, les enseignants et les parents peuvent faire en sort que les étudiants aient la possibilité de bien évoluer dans cette matière.