Durant cette année, les femmes gagnent moins que les hommes, même avec un même volume horaire. À première vue, l’écart de rémunération a connu une hausse. Une situation due à une augmentation du nombre de femmes qui travaillent dans des postes bien payés.
L’écart salarial entre hommes et femmes : une inégalité persistante
L’égalité salariale entre hommes et femmes en France ? Il reste du chemin à parcourir ! Au moins, c’est ce que pense Rebecca Amsellem, fondatrice de la newsletter féministe Les Glorieuses. Dans son rapport publié le 7 novembre, elle qualifie la taille de l’écart salarial entre les deux sexes d’alarmante. Soutenant ses affirmations avec des chiffres d’Insee. En 2022, les femmes gagnaient notamment en moyenne 23,5 % de moins que les hommes. Un écart qui a augmenté d’un point par rapport à l’année précédente. Cette question n’est pas un détail, car l’écart salarial est non seulement inéquitable, mais il reste encore répliqué par les succès vers d’autres domaines.
En effet, en moyenne, une femme travaillant dans le secteur privé en 2022 a gagné 19 980 euros par an. Alors qu’un homme dans le même secteur a gagné 26 110 euros en moyenne. Ces chiffres, cependant, ne donnent pas une image complète de la réalité. Les différences entre les salaires sont dues, l’explique Mathilde Gérardin, la chef de la section Salaire à l’Insee, en grande partie à une différence dans le volume de travail. En 2022, une salariée sur trois travaillait à mi-temps contre seulement 8 % chez les hommes. Ce travail à mi-temps a un impact direct sur leur salaire, mais même en travaillant à temps plein, les femmes gagnent plusieurs centimes moins que les hommes. Le salaire en équivalent temps plein est de 15% en 2022.
Les causes profondes de cette inégalité
Cependant, l’écart de salaires entre les hommes et les femmes ne peut pas non plus être attribué uniquement aux inégalités d’horaires. D’autres facteurs structurels plus profonds le soutiennent. D’abord, les femmes travaillent souvent dans des emplois plus mal payants, tels que le nettoyage ou d’autres emplois de service et de vente qui ne permettront pas assez d’indemnités sa à l’avenir. Ensuite, le fossé se creuse progressivement après la naissance d’enfants. Par exemple, après l’accouchement, le salaire d’une femme, selon une étude, est en moyenne de 22% inférieur à celui d’un homme dans la même situation. Mais pourquoi cela arrive-t-il?
Le fait réside dans l’opinion que la maternité empêche la carrière d’une femme, alors que la paternité la promeut. Le père est considéré comme le principal contribuable de la famille, ce qui stimule un travail sur son avancement dans l’emploi, et la femme, au contraire, par la négation de cette qualité, car on imagine qu’elle ne peut pas aller au travail à cause du bébé. Cela se traduit par de faibles salaires pour les mères après un congé de maternité, parce que statistiquement, les mères reçoivent des salaires moins élevés pour subvenir aux besoins des enfants, tandis que les pères reçoivent une augmentation plus importante.
L’écart salarial entre hommes et femmes : Les autres causes
En outre, des motifs tels que l’absentéisme répété pour s’occuper des enfants, parce qu’un enfant est mal, par exemple. C’est un facteur de découragement pour l’avenir professionnel des mères. Jusqu’à présent, les femmes qui ont cumulé trois enfants ont un salaire moyen de 42,8% de celui des hommes. Cela dit, il y a des raisons d’être optimiste. En près de 30 ans, les écarts de rémunération entre les hommes et les femmes dans des postes à temps plein ont diminué de 32%.
En partie, cela est dû au fait que les femmes occupent un nombre croissant de postes de cadre. Or ils sont traditionnellement nettement supérieurs au salaire gagné par les femmes pour le travail exécuté autrefois. Cependant, il reste encore beaucoup à faire. Des mesures telles que la directive européenne leurs employés à compter de 2026 seraient une victoire pour demeurer. Cela rendrait les salaires des hommes et des femmes plus proches, un changement réel pour moi.
