Cette information était très attendue par un grand nombre de seniors. Il s’agit de la revalorisation des retraites au début de l’année 2025. Malheureusement, deux mauvaises nouvelles accompagnent cette hausse. À quoi s’attendre ?
Les 2 mauvaises nouvelles sur la hausse des pensions au 1ᵉʳ janvier 2025
« Le taux de revalorisation des retraites s’élèvera à 0,8 %. Alors que le gouvernement veut sembler conciliant et positif en annonçant cette augmentation, ne complétons pas tout de suite “l’hôpital des recettes”. Certes, pour certains cas, c’est mieux que rien, mais est-ce suffisant face à une inflation galopante ? Beaucoup de retraités se sentent lésés, car ils s’attendaient à une revalorisation plus courageuse : cette fois, elle ne concernera qu’environ 6 millions de personnes, bénéficiaires d’une pension mensuelle inférieure à 1 524 euros. Mais cette mesure ne convient pas à tous – pour certains, c’est Édith, pour d’autres, c’est Johnny, comme on dit! Ce qui signifie qu’un grand nombre de citoyens se sentent toutes délaissées par l’État, à notre grand regret.
Pourquoi cette augmentation ne dépasse-t-elle pas 0,8 %, alors que l’inflation aurait pu justifier beaucoup plus ? La réponse est simple : lors de cette augmentation, le gouvernement a changé la méthodologie de revalorisation. Généralement, les pensions sont indexées sur le niveau de l’inflation annuelle précédente, de sorte que cela aurait pu exiger une augmentation à hauteur de 2,2 %. Mais cette fois, le gouvernement fédéral a décidé de plafonner pour ne pas mettre en danger le budget fédéral.
Pourquoi une hausse si faible ?
MoneyVox considère que cette augmentation aurait pu s’élever à 1,1 %, la moitié de l’inflation attendue. Pourtant, le gouvernement a jugé bon de se rabattre sur le 0,6% finalement sélectionné. La pension minimum n’est pas gelée, c’est une bonne nouvelle,, mais qui frustre. L’inflation continue de rogner le pouvoir d’achat des retraités, et la légère revalorisation ne parvient qu’à couvrir le bas des prix. Les prévisions gouvernementales, optimistes, qui situent l’inflation 2025 à la baisse, justifient ce budget. Il s’agit de ne lui laisser qu’un impact de 500 millions d’euros, mais aussi de garder un petit budget pour aider les petites retraites à partir de juillet.
C’est une analyse très court-termiste de la situation qui inquiète Claude Wagner de la CFDT Retraités. Il estime que “cela risque de se payer sur les années suivantes…. En conclusion, c’est une bonne nouvelle, mais déjà deux mauvaises. D’un point de vue macro, l’augmentation de pension de base en janvier 2025 reste trop faible. D’un point de vue individuel, les petites retraites ne pourront pas bénéficier des mesures prévues pour juillet 2025. C’est un cercle vicieux qui illustre les complexités d’un budget, tout en générant un sentiment d’injustice assez misérable.