Ce tournoi réuni les plus grands joueurs de foot du monde. Zinédine Zidane a marqué la Coupe du Monde 1998 grâce aux deux coups de tête légendaires contre le Brésil en finale. Depuis, il est devenu une icône. Cependant, son ancien coéquipier Robert Pirès, est loin d’être du même avis. Une déclaration qui interpelle, même 26 ans après le sacre des Bleus !
Robert Pirès et la Coupe du Monde 98 : un regard différent sur un tournoi légendaire
Pour retrouver la logique de cette perspective surprenante, il convient de se rappeler l’été 1998. La France entière vibrait aux exploits bleus, et la finale de la Coupe du monde reste encore la vidéographie du doublé de Zinédine Zidane. Cependant, alors membre de l’équipe nationale, Robert Pirès ne considère pas Zidane comme la meilleure performance individuelle d’un joueur français lors du tournoi.
Selon lui, le véritable pilier du jeu des Bleus durant ce tournoi était un autre milieu de terrain : Youri Djorkaeff. Avec un but et trois passes décisives, Djorkaeff, surnommé le « Snake », a brillé par sa constance et son importance dans les plans de jeu d’Aimé Jacquet. Pour Robert Pirès, c’est lui qui aurait dû recevoir davantage de reconnaissance pour son rôle clé dans le sacre français.
Zidane ou Djorkaeff : un débat toujours ouvert selon Robert Pirès Coupe du Monde 98
Le numéro 10 de l’équipe de la France était loin d’être le meilleur joueur. Mais si l’on analyse le tournoi dans sa globalité, Zidane n’a pas toujours été au sommet de son art. Son carton rouge contre l’Arabie saoudite en phase de poules avait d’ailleurs laissé son équipe sans son meneur de jeu pendant deux matchs. Par ailleurs, Zidane n’a ni terminé meilleur buteur, ni meilleur passeur du tournoi.
Robert Pirès souligne qu’en dehors de la finale, c’est Djorkaeff qui s’est montré le plus constant et décisif offensivement. Avec sa vision de jeu et ses qualités techniques, il était le moteur de nombreuses actions importantes. Sans ses passes millimétrées et son intelligence tactique, les Bleus n’auraient peut-être pas atteint la finale avec autant de maîtrise.
Un point de vue qui remet en lumière d’autres héros du Mondial
C’est un regard que Robert Pirès a le bon de rappeler, car c’est aussi un collectif sportif, et le succès tel que la Coupe du Monde 1998 a été bien plus que juste un seul joueur. Zidane a eu ses moments épiques. Toutefois, Lilian Thuram ou Youri Djorkaeff, ont aussi mérité de briller dans cette équipe. Zidane n’a d’ailleurs pas été élu le meilleur joueur du tournoi par la FIFA. La palme est revenue à Ronaldo, suivie de Davor Šuker de Croatie. Le premier Français à apparaître n’a été aucun autre que Lilian Thuram, qualifié pour avoir ressenti la meilleure performance défensive du tournoi. Zidane n’a pas obtenu la première place.
Le débat reste ouvert, mais Zidane demeure une légende
Malgré les arguments avancés par Robert Pirès Coupe du Monde 98, Zidane reste pour beaucoup une figure incontournable de cette victoire. Ses deux buts contre le Brésil ont transcendé l’équipe et le pays tout entier. Néanmoins, il convient de noter que cette vision opposée de Robert Pirès rappelle les autres protagonistes de l’épopée, Djorkaeff et Thuram, leur effort montrant que ce triomphe n’était pas l’œuvre d’un seul homme, même d’un tel joueur que Zinédine.
Cependant, en fin de compte, cette ligne de débat montre une autre vérité souvent négligée : la Coupe du Monde n’est jamais gagnée par un joueur. Seule l’union de l’équipe et l’effort collectif de tout le temps leur permettre de saisir l’étoile. Que pensez-vous de cette opinion de Robert Pirès sur la Coupe du Monde 98 ? Êtes-vous d’accord avec votre opinion ou vous considérez Zidane comme le meilleur joueur et détestez Djorkaeff ou Thuram, ou peut-être, pensez-vous que l’un de ces derniers devrait être couronné meilleur joueur français ? Le débat est ouvert, et une chose est certaine : 1998 restera à jamais gravée dans nos mémoires.
