Depuis l’introduction de l’euro, les pièces et billets restent inchangés : pièces de 1, 2, 5, 10, 20 et 50 centimes, 1 et 2 euros ; billets de 5, 10, 20, 50, 100, 200 et 500 euros. En 2024, cette habitude monétaire connaîtra un bouleversement. Une pièce de 10 euros sera introduite, une création exceptionnelle qui mérite d’être soulignée.
Une pièce de 10 euros qui sort de l’ordinaire
Comme le billet de 10 euros, cette pièce permettra de régler des achats allant jusqu’à 10 euros. Toutefois, vous ne la trouverez pas facilement en circulation. Avec seulement 1 163 exemplaires, elle se destine surtout aux collectionneurs. Contrairement aux pièces classiques, celle-ci est la plus petite, même comparée à celle de 1 centime. Fabriquée en or massif, elle arbore une teinte dorée, semblable aux pièces de 10, 20 et 50 centimes.
Son design rend hommage à Notre-Dame de Paris. Une face montre l’extérieur de la cathédrale accompagné de l’inscription « Rebâtir Notre-Dame ». L’autre côté illustre l’intérieur du monument et les métiers d’art impliqués dans sa restauration.
Une pièce rare réservée aux collectionneurs
Bien qu’elle possède une valeur faciale de 10 euros, cette pièce ne remplacera pas les billets en circulation. La Monnaie de Paris indique qu’elle ne vise pas à être utilisée pour des paiements quotidiens. Elle reste une pièce symbolique, créée pour honorer un patrimoine national.
Proposée au prix de 375 euros, cette pièce dépasse largement sa valeur nominale. Elle peut être utilisée en France comme moyen de paiement, mais il serait préférable de la conserver précieusement. Sa rareté et son caractère unique pourraient en faire un objet de grande valeur dans les années à venir.
Un objet de collection précieux
Cette pièce de 10 euros représente bien plus qu’un moyen de paiement. Elle raconte l’histoire de Notre-Dame et célèbre les efforts de restauration. Si vous avez la chance d’en acquérir une, conservez-la comme un trésor. Sa valeur sentimentale et historique pourrait s’accompagner d’une valorisation financière future.