Grâce au PEL, de nombreux français peuvent investir dans l’immobilier plus facilement. Ce produit d’épargne fait partie des préférés des français. Mais encore faut-il savoir l’utiliser correctement ! Pour l’année 2025, de nouveaux taux s’appliqueront. Voici ce qu’il faut retenir pour les épargnants.
Le taux du PEL est enfin officiel
Le nouveau taux du PEL est désormais officiel ! C’est ce qu’a annoncé le Journal officiel ce 18 décembre. À partir du 1er janvier 2025, les plans d’épargne-logement ouverts offriront un taux d’intérêt nominal annuel de 1,75 % .
Ce chiffre marque une baisse d’un demi-point par rapport à l’année précédente. En effet, le taux s’élevait alors à 2,25 %. Ce changement se calcule à partir de la formule sur les taux financiers. Ce qui reflète les ajustements économiques actuels, notamment sur les marchés des swaps.
Quels avantages peut-on en tirer ?
Malgré la baisse du taux, le PEL conserve certains atouts intéressants pour les épargnants. Surtout pour ceux qui souhaitent préparer un projet immobilier. Ce dernier présente une rémunération brute de 1,75 % . Il revient donc à 1,225 % après application de la flat tax.
Le PEL est un produit d’épargne sécurisé dont le taux est garanti à l’ouverture . Comparé à d’autres placements, il s’agit d’une option stable sur le long terme. Cela bien que son rendement était plus important par le passé. Ce taux est fixe pendant toute la durée de vie du plan. Ainsi, les épargnants peuvent prévoir leurs rendements sur la durée.
Les droits à prêt sur le PEL
Le PEL est plus qu’un plan d’épargne. Il donne également accès à des droits à prêt à un taux fixe . Ce dernier est à 2,95 % pour les plans ouverts en 2025. Ce mécanisme nécessite une phase d’épargne d’au moins trois ans. Mais par la suite, il permet de solliciter un crédit à des conditions avantageuses. Cela notamment pour financer l’acquisition d’une résidence principale.
Ce taux est compétitif dans le contexte actuel ! Néanmoins, le PEL ne semble plus remplir pleinement sa vocation initiale de soutien à l’accession immobilière. C’est d’ailleurs un fait régulièrement pointé par des experts comme Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’épargne.