Les ZFE c’est fini : ces voitures électriques polluent plus que votre vieille Clio, selon ce magazine spécialisé

La nouvelle choc vient de tomber : c’est la fin des ZFE en France. Les avis fusent de partout. On vous dit tout.

La nouvelle choc vient de tomber : c’est la fin des ZFE en France. Les avis fusent de partout. On vous dit tout.

La fin des ZFE n’est plus un simple fantasme de conducteur en colère. C’est une hypothèse très sérieusement envisagée depuis le vote de la commission spéciale, fin mars 2025. Certains y verront un soulagement, d’autres une régression. Mais quoi qu’on en pense, le sujet mérite d’être regardé de près. Parce que derrière ces trois lettres, ce sont des millions de vies quotidiennes qui se jouent, entre trajets, budgets et convictions écologiques.

Et si on en avait fini avec les ZFE ?

Le vent tourne. Lentement, mais sûrement. Ce qui semblait inévitable il y a encore quelques mois, les fameuses Zones à Faibles Émissions, pourrait bien vivre ses derniers instants. Le 26 mars 2025, un vote discret, mais décisif a été glissé dans les couloirs d’une commission spéciale chargée de réviser la loi sur la « simplification ». Et le résultat ? Une majorité s’est prononcée pour la suppression pure et simple des ZFE. Un événement qui, sans faire la une des journaux, pourrait bien marquer le début de la fin des ZFE en France.

Derrière ce basculement, il y a de la lassitude, des colères rentrées, des incompréhensions qui s’accumulent. Car sur le papier, les ZFE partaient d’un bon sentiment : moins de pollution, un air plus respirable dans nos grandes villes. Mais à condition que les mesures se soient durcies, une fracture s’est creusée. Pour beaucoup, surtout parmi les foyers les plus modestes, ces zones se sont transformées en obstacles quotidiens. On parle ici de gens contraints de changer de voiture, parfois du jour au lendemain, sous peine de ne plus pouvoir se rendre au travail ou accompagner les enfants à l’école. Des réalités concrètes qui finissent par peser plus lourd que les promesses d’un futur plus vert. D’où ce tournant politique, appuyé par des élus qui commencent à se faire l’écho d’un ras-le-bol généralisé.

Le mythe du « propre » remis en question

Ce n’est pas juste une bataille politique. C’est aussi une bataille de récits. Celui que les ZFE allaient rendre nos villes plus respirables est aujourd’hui malmené par les chiffres et les témoignages. Pierre Chasseray, porte-voix de l’association 40 millions d’automobilistes, n’a pas mâché ses mots. Pour lui, les ZFE se trompent de cible. Elles punissent l’ancien, pas forcément le polluant. Et puis il y a cette phrase qui a fait grincer bien des dents : « Un SUV électrique, aujourd’hui, émet plus de particules au freinage qu’une vieille Clio thermique ». Difficile à avaler pour ceux qui croyaient avoir fait le bon choix en passant à l’électrique. Et pourtant, cette affirmation repose sur une réalité physique : le poids massif de certains véhicules dits « propres » engendre une usure des freins plus importante, et donc plus de particules fines dans l’air.

C’est à ce moment précis que la fin des ZFE commence à prendre une tournure moins technique, plus existentielle. Si même les nouvelles technologies ne tiennent pas leurs promesses écologiques, alors à quoi bon imposer des restrictions aussi lourdes ? La question résonne encore plus fort dans un contexte économique tendu, où chaque euro compte. Le lien entre écologie punitive et fracture sociale devient difficile à ignorer. Et si on ajoute à cela les avertissements sur l’emploi, la mobilité entravée, les villes moyennes sacrifiées… l’équation devient explosive.

Le gouvernement tente de temporiser. Il met en avant les résultats de Paris et Lyon, où les taux de dioxyde d’azote ont chuté. Mais cette donnée, aussi encourageante soit-elle, ne suffit plus à calmer le débat. Car ce n’est pas une simple histoire de pollution ou de chiffres. C’est un choix de société qui se joue. Et peut-être, justement, le moment de reconnaître que la fin des ZFE n’est pas un recul. Mais une occasion. Celle de repenser la transition écologique autrement. Avec plus d’intelligence. Plus de justice. Moins de dogmes.

Un changement est dans l’air. Et il ne vient pas que des pots d’échappement.

ZFE
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À propos de l'auteur, Anna Chevalier

Toujours à la recherche de nouvelles inspirations, Anna se passionne pour les histoires capables d'émouvoir et de marquer les esprits. Appréciée pour sa sensibilité unique et son talent pour transmettre des émotions intenses, elle croit profondément que les récits rapprochent les gens. Lorsqu'elle n'écrit pas, Anna aime explorer des projets caritatifs, capturer des instants précieux en photographie ou exprimer sa créativité à travers la peinture.