C’est terminé pour les billets de banque que l’on connaît : voici à quoi ils ressembleront bientôt, selon la BCE

On les connaît par cœur, on les manipule tous les jours et pourtant, les billets de banque vont bientôt changer de visage, pour de bon, selon la BCE.

Les nouveaux billets de banque ne ressembleront plus aux mêmes motifs architecturaux qui nous accompagnent depuis 2002. Place à des designs plus modernes, plus parlants, et peut-être même un peu surprenants.

Il y a quelque chose d’étrangement fascinant à penser qu’un objet aussi banal qu’un billet de banque, que l’on froisse au fond d’un sac ou glisse rapidement dans une poche, puisse bientôt changer de visage. Et pas qu’un peu. Car oui, les nouveaux billets de banque sont en chemin, et ce que prépare la BCE risque de bousculer pas mal d’habitudes.

Une métamorphose visuelle pour les nouveaux billets de banque

Cela fait plus de vingt ans qu’on manipule les mêmes coupures, reconnaissables entre mille par leurs arches, ponts et couleurs familières. Et malgré une légère retouche en 2013, on ne peut pas dire qu’ils aient changé la donne. Mais là, l’ambiance est toute autre. Depuis 2021, la Banque centrale européenne a enclenché un processus ambitieux : repenser entièrement le design des euros que nous utilisons chaque jour. L’idée ? Offrir une image plus fraîche, plus proche de la réalité d’une Europe moderne, plurielle, vibrante.

Deux thèmes sont encore en lice. Le premier, « La culture européenne », pourrait bien nous reconnecter à nos racines communes à travers des figures iconiques. Marie Curie, Beethoven, Léonard de Vinci… rien que ça. Imaginez ces visages sur vos billets, aux côtés de scènes de rue, d’ateliers, de cours d’école, comme un clin d’œil à ce qui nous unit sans qu’on y pense vraiment. Le second thème, « Fleuves et oiseaux », se veut plus organique. On parle d’illustrer la richesse naturelle du continent : les rivières qui serpentent d’un pays à l’autre, les espèces qui peuplent nos ciels. Une manière de dire que notre monnaie aussi est vivante, ancrée dans un territoire, une biodiversité.

Ce n’est pas juste une question de déco. Derrière ce lifting, la BCE envoie un message fort : les billets physiques ont encore leur place. Alors que le monde bruisse de rumeurs sur un futur 100 % numérique, cette initiative vient rappeler que le contact du papier, la réalité du cash, restent essentiels. Les nouveaux billets de banque ne seront pas des reliques d’un autre temps, mais des témoins d’une époque qui évolue, sans renier ses fondations.

Un calendrier clair et une volonté assumée de modernité

Tout est déjà calé. En 2025, un grand concours de design sera lancé, ouvert aux talents européens. Graphistes, illustrateurs, créatifs : à vos palettes. La BCE veut du neuf, du pertinent, du beau. Pas question de bricoler à la va-vite. On veut des visuels qui parlent à tout le monde, de Lisbonne à Vilnius. Puis, en 2026, le grand public découvrira enfin les visages et les paysages qui orneront ses futurs billets. La décision finale sera rendue à ce moment-là, après un processus de sélection méticuleux.

Cette planification rigoureuse tranche avec les fausses infos qui circulent ici et là. Beaucoup ont cru que l’euro numérique allait sonner le glas de la monnaie physique. Certains ont même vu dans cette transition un outil de surveillance des citoyens. La BCE a été claire : il n’en est rien. Les nouveaux billets de banque ne remplacent rien. Ils coexistent simplement avec l’évolution numérique de l’euro. On ne parle pas d’effacer le passé, mais de l’habiller autrement.

Ce que veut vraiment Christine Lagarde, c’est une monnaie qui parle aux gens. Une monnaie qui traverse les générations sans rester figée. Les anciens billets, avec leurs ponts sans nom et leurs bâtiments imaginaires, avaient leur logique. Mais ils n’évoquaient pas grand-chose à la majorité d’entre nous. Là, il est question d’émotion, d’appartenance, de fierté aussi. Et d’un vrai défi : créer un objet aussi technique qu’un billet, mais qui raconte une histoire. La sécurité, bien sûr, reste au cœur du projet. Les nouveaux billets de banque devront être infalsifiables, durables, fiables. Mais ils seront aussi plus humains et moins froids.

Vous aimez cet article ? Partagez !

Envoyez cet article à vos amis, votre famille ou collègues...

À propos de l'auteur, Anna Chevalier

Toujours à la recherche de nouvelles inspirations, Anna se passionne pour les histoires capables d'émouvoir et de marquer les esprits. Appréciée pour sa sensibilité unique et son talent pour transmettre des émotions intenses, elle croit profondément que les récits rapprochent les gens. Lorsqu'elle n'écrit pas, Anna aime explorer des projets caritatifs, capturer des instants précieux en photographie ou exprimer sa créativité à travers la peinture.