Cette taxe pourrait faire flamber le prix de la baguette : « On marche sur la tête »

Les Français s’indignent et haussent le ton avec cette augmentation inattendue.

Une nouvelle taxe menace de faire exploser le prix de la baguette, et franchement, à ce rythme-là, il y a de quoi s’inquiéter.

Il y a des nouvelles qui passent inaperçues. Et puis il y a celles qui touchent un nerf sensible. Le pain, par exemple. En France, ce n’est pas juste de la nourriture. C’est un repère, un rituel, presque une histoire d’amour. Et quand cette histoire vacille, même un tout petit peu, tout le monde tend l’oreille. La taxe sur les emballages, ce n’est pas une rumeur. C’est un mot qui circule de plus en plus dans les coulisses des boulangeries. Un mot qui pourrait bien se glisser dans le prix de votre baguette.

Une taxe sur les emballages qui pèse sur le quotidien des boulangers

Il faut voir les choses telles qu’elles sont : les boulangers n’ont pas vraiment demandé à porter ce nouveau fardeau. En 2025, ils se retrouvent face à une contribution inédite, intégrée dans un dispositif qu’on appelle la REP : Responsabilité Élargie des Producteurs. En gros, ceux qui mettent des produits emballés sur le marché doivent financer la gestion de ces emballages une fois qu’ils deviennent des déchets. Cela peut sembler logique, mais dans les faits, cela crée une pression supplémentaire sur des commerces déjà mis à mal par les hausses successives de l’énergie, de la farine, et des charges.

La taxe sur les emballages, concrètement, peut grimper jusqu’à 6000 euros par an pour certaines boulangeries qui brassent du monde, comme celles avec 2000 clients par jour. Ce chiffre n’est pas sorti de nulle part. Il vient de Dominique Anract, un homme du métier, président de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française.

Et cette somme, il faut bien la récupérer quelque part. Alors certains songent à répartir cette charge discrètement sur quelques produits phares. Le flan, le chausson aux pommes… On parle ici de quelques centimes. Mais quand le moindre centime compte, ça se remarque. Et si ce n’est pas sur les pâtisseries, cela pourrait très bien retomber sur le pain lui-même. C’est là que la taxe sur les emballages devient palpable. Elle n’est plus une ligne comptable, elle est dans votre sac à pain, à peine rentrée chez vous.

Une baguette sous pression

Ce n’est pas juste du pain. C’est la baguette. Et en France, on ne rigole pas avec la baguette. C’est un peu comme un monument national, mais croustillant. L’UNESCO ne s’y est pas trompée : depuis fin 2022, les savoir-faire liés à la baguette sont reconnus comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Une reconnaissance mondiale qui coïncide avec mauvaise période. Notamment celle où sa fabrication devient de plus en plus coûteuse. C’est l’ironie du sort. Entre la flambée des matières premières, les hausses d’électricité et maintenant la taxe sur les emballages, le quotidien des boulangers devient une équation à plusieurs inconnues.

On ne parle pas d’un produit de luxe. On parle d’un objet de consommation quotidienne. Six milliards de baguettes sortent chaque année des fournils français. Douze millions de personnes franchissent chaque jour la porte d’une boulangerie. Si le prix de la baguette grimpe, même légèrement, cela devient immédiatement visible. Ça râle, ça grogne, et ça se comprend. Car dans un pays où le pain est une extension de la table, une hausse tarifaire a quelque chose de presque intime. Et tout ça, parce qu’un bout de plastique ou un papier d’emballage pèse trop lourd sur les finances d’un artisan. C’est ça, la réalité de cette taxe sur les emballages.

La colère gronde…

Les réactions ne se font pas attendre. Sur les réseaux sociaux, ça explose. Des internautes s’indignent. « On marche sur la tête ! », lit-on dans un commentaire. Et quelque part, cette phrase résume l’étrangeté du moment. Quand un symbole culturel se heurte à des décisions économiques, c’est tout un équilibre qui vacille. Bien sûr, il faut penser à l’environnement. À la gestion des déchets. Ou encore à la planète qu’on laisse derrière. Mais faut-il pour autant pénaliser les gestes simples et quotidiens ? Acheter son pain, c’est un acte banal, presque sacré. Et voilà que la taxe sur les emballages s’invite dans cette routine, sans prévenir.

Et si demain, c’était le pain qui devenait un produit de luxe ?

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À propos de l'auteur, Anna Chevalier

Toujours à la recherche de nouvelles inspirations, Anna se passionne pour les histoires capables d'émouvoir et de marquer les esprits. Appréciée pour sa sensibilité unique et son talent pour transmettre des émotions intenses, elle croit profondément que les récits rapprochent les gens. Lorsqu'elle n'écrit pas, Anna aime explorer des projets caritatifs, capturer des instants précieux en photographie ou exprimer sa créativité à travers la peinture.