60 Millions de consommateurs alerte sur cette salade en supermarché, elle est truffée de pesticides

Dernièrement, 60 Millions de consommateurs a mis en avant une enquête sur la contamination des pesticides sur les aliments.

Certaines salades en supermarchés font partie des produits contaminés par des pesticides en quantité inquiétante. 60 Millions de consommateurs lève le voile sur une réalité qui risque de changer votre regard en faisant vos courses.

On les pense rafraîchissantes, bonnes pour la santé, pleines de vie… Pourtant derrière leur belle apparence, certaines salades cachent une réalité qui ne donne pas envie de passer à table. Une enquête récente vient lever le voile sur ce que nous mettons vraiment dans nos assiettes. Et le constat n’est pas franchement appétissant. Si vous pensiez échapper aux mauvaises surprises en croquant une feuille de laitue, il est temps de jeter un œil à ce que révèle 60 Millions de consommateurs sur les produits contaminés par des pesticides.

Une enquête qui fait trembler l’image saine de nos salades

Le magazine 60 Millions de consommateurs a sorti les gants pour aller regarder de très près ce qu’on trouve dans les salades prêtes à l’emploi. Le résultat a de quoi glacer un végétarien endurci. Sur 26 références passées à la loupe, seules cinq n’ont révélé aucun résidu chimique. Pour toutes les autres, c’est un festival de molécules indésirables, avec en moyenne près de 4 substances chimiques différentes par sachet. Certaines substances dénichées ne sont même plus censées se trouver dans la nature, interdites depuis plus de dix ans… et pourtant toujours bien présentes sur nos étals.

Et attention, même le label « bio » n’est pas un passeport magique. Parmi les surprises, la mâche Carrefour Bio a fait parler d’elle avec un score catastrophique de 5 sur 20. À l’intérieur, les enquêteurs ont retrouvé un métabolite issu d’un herbicide pourtant banni depuis 2010. Carrefour, de son côté, nie tout usage volontaire.

Pas question non plus de pointer un cas isolé. D’autres marques comme Saveurs du jardinier d’Aldi ou Top Budget d’Intermarché s’en sortent tout aussi mal. Certaines salades affichaient jusqu’à neuf résidus chimiques différents. Il y avait même de la propyzamide, une molécule lourdement soupçonnée d’être cancérigène.

Ce qui est encore plus déroutant dans cette affaire de produits contaminés par des pesticides, c’est qu’aucun lavage traditionnel à l’eau ne permet de les éliminer efficacement. Les experts sont clairs : beaucoup de pesticides sont liposolubles ou intégrés directement dans les tissus des feuilles. Un simple passage sous le robinet ne fait que déplacer un peu la poussière. Il faut employer les grands moyens : bain vinaigré, bicarbonate de potassium, puis rinçage soigneux. Même avec cette technique de sioux, certaines molécules restent accrochées comme des moules à leur rocher.

Peut-on encore faire confiance aux salades face aux produits contaminés par des pesticides ?

Face à ce tableau pas franchement rassurant, la question brûle les lèvres : comment choisir ses salades sans avaler un cocktail chimique à chaque bouchée ? L’étude de 60 Millions de consommateurs donne au moins un peu d’espoir. Une référence tire son épingle du jeu : la laitue bio Bonduelle. Zéro résidu détecté, une performance saluée par le magazine. Comme quoi, tout n’est pas complètement pourri dans le royaume du végétal emballé.

Il n’empêche. Cette affaire rappelle à quel point l’univers des produits contaminés par des pesticides peut s’infiltrer partout, même là où on s’y attend le moins. On pense faire un geste pour sa santé, on se retrouve à ingérer des traces de molécules interdites depuis belle lurette. À force de croire que bio rime systématiquement avec « parfait », on en oublie que le contrôle n’est jamais absolu.

Le toxicologue Jean-Pierre Cravedi le souligne d’ailleurs : aucun rinçage ne viendra à bout des substances absorbées au cœur des feuilles. Seuls certains résidus hydrosolubles peuvent être éliminés en surface. Pour tout le reste, c’est au moment de la culture que la bataille est perdue ou gagnée.

Alors faut-il pour autant renoncer aux salades ? Non. Mais ouvrir l’œil, lire les étiquettes, privilégier certaines marques plus rigoureuses et varier ses sources reste aujourd’hui le seul bouclier face aux produits contaminés par des pesticides. Et peut-être, de temps en temps, privilégier une bonne vieille salade de jardinier local, cultivée sans chimie, qui n’aura pas fait le tour du pays avant d’atterrir dans notre bol.

Manger sain reste possible, à condition de ne pas avaler n’importe quoi les yeux fermés. La vigilance, plus que jamais, fait désormais partie de nos recettes du quotidien.

TAGS

Vous aimez cet article ? Partagez !

Envoyez cet article à vos amis, votre famille ou collègues...

À propos de l'auteur, Anna Chevalier

Toujours à la recherche de nouvelles inspirations, Anna se passionne pour les histoires capables d'émouvoir et de marquer les esprits. Appréciée pour sa sensibilité unique et son talent pour transmettre des émotions intenses, elle croit profondément que les récits rapprochent les gens. Lorsqu'elle n'écrit pas, Anna aime explorer des projets caritatifs, capturer des instants précieux en photographie ou exprimer sa créativité à travers la peinture.