Le gouvernement fait face actuellement à un déficit de leur compte. Par conséquent, Michel Barnier et son équipe décident d’accroître les recettes de la Sécurité sociale. Le ticket modérateur pour médecin, pharmacien et mutuelle va connaitre une hausse. Une nouvelle qui est loin d’être au goût de tous.
Baisse du remboursement des soins : un alourdissement des frais pour les Français
Il s’agit de la réalité sans cesse plus commune de plus en plus de citoyens français. Pour mettre fin aux dépenses élevés de l’Assurance maladie, le gouvernement met en place une nouvelle mesure. Tout va se jouer autour du ticket modérateur. Ce dernier va augmenter de cinq pour cent encore. Bien que cette décision soit justifiée par la nécessité de soutenir les finances publiques. Elle oblige également les assurés à payer un coût supplémentaire.
En termes pratiques, cela se traduit par une nouvelle allocation du paiement entre l’organisme d’État et les mutuelles. Actuellement, 70 % du coût de la consultation est remboursé par l’Assurance maladie. Et le reste, soit 30%, correspond aux frais du ménage couvert par le mutuel. Désormais, l’État fera passer sa participation de 70 % à 65 %, ce qui signale que le montant restant concernera une plus grande partie du ménage. Par exemple, si le coût de la consultation sera de 30.
Outre cela, les médicaments augmenteront. Pour la facture de 80 euros qui n’ est remboursée que partiellement par l’Assurance maladie, les patients doivent maintenant payer 28 euros au lieu de 24. Les personnes ayant un mutuel ne sentiront parfois même pas ces changements, compte tenu de la répartition mérites de frais par leur mutuelle. Cependant, cette méthode devient progressivement un obstacle plus pour ceux qui ont mal ou ne veulent pas utiliser les mutuelles et doivent souvent se reposer sur leur assurance privée.
Un coup dur pour le pouvoir d’achat des Français
Même si elle a été justifiée par la nécessité urgente d’équilibrer les finances de l’Assurance maladie, cette décision met donc un poids supplémentaire sur l’épaule des assurés. Comme la ministre de la santé Geneviève Darrieussecq l’a déclaré, il s’agit également d’une mesure très urgente, la budgétaire pour le système de santé actuel. À savoir, cette augmentation devrait permettre de réaliser une économie de 900 millions d’euros pour la Sécurité sociale. Néanmoins, certains experts et politiciens affirment que d’autres méthodes auraient pu être utilisées. Par exemple, selon Gérard Raymond, le président de France Assos Santé, une organisation de santé publique, son impact sur le pouvoir d’achat des Français devient dévastateur. Comme le déclare-t-il, de plus en plus de personnes sont confrontées à une source croissante. Où ils ne peuvent plus se permettre de se soigner.
La question du coût des soins de santé est devenue cruciale. En effet, un rapport du sénateur Xavier Iacovelli indiquait qu’un couple de retraités de plus de 75 ans payait déjà une moyenne de 200 euros par mois pour sa mutuelle. Cette augmentation des frais de santé ne fera que compliquer la vie quotidienne de ces personnes. Les auto-entrepreneurs, les artisans et d’autres catégories sociales qui cotisent souvent à des niveaux plus élevés sont également à risque. Même si l’Assurance maladie est toujours responsable de la majorité des dépenses personnelles, l’augmentation des dépenses laissées à la charge des assurés est irrévocable. Il entravera leur situation financière. Les mutuelles qui paient pour la plupart de ces dépenses peuvent aussi augmenter leurs versements. Cela signifie que les tarifs des complémentaires santé risquent de monter en puissance. Ce qui ajoutera une pression supplémentaire sur le budget français en général.
La répartition des coûts de santé : une question de solidarité
Alors que le gouvernement pose cette décision comme un pas nécessaire afin de préserver un système de soins viable face à une population vieillissante. Cette déclaration soulève plusieurs questions. L’Assurance maladie, qui finance habituellement près de 80 % des dépenses de la santé, devient un soutien essentiel pour les dépenses en matière de soin. Il reste nécessaire de prévoir que les mutuelles et autres organismes de l’assurance doivent prendre en charge une part croissante des coûts. Cette répartition semble nécessaire.