Les ralentisseurs, couramment appelés dos d’âne, sont omniprésents en France avec plus de 450 000 installations recensées. Conçus pour améliorer la sécurité routière, ils suscitent toutefois de nombreuses critiques en raison de leur inconfort et de leur prolifération. Une récente décision de justice pourrait accélérer leur retrait dans certaines zones.
Pourquoi autant de ralentisseurs sur nos routes ?
Pour réduire la vitesse des véhicules dans des zones sensibles comme les écoles ou les quartiers résidentiels, ces dispositifs sont installés. Cependant, beaucoup ne respectent pas les normes définies par le Cerema :
- Sur des routes limitées à 30 km/h, ils doivent être placés.
- Leur présence doit également être signalée par des panneaux
- Ils ne doivent pas gêner la circulation près de virages ou ponts.
Malheureusement, de nombreux ralentisseurs sont non conformes, ce qui provoque des dégâts sur les véhicules et génère des plaintes d’automobilistes.
Des alternatives possibles aux ralentisseurs
À Vinon-sur-Verdon, un ralentisseur jugé illégal a été démoli sur ordre du tribunal administratif de Toulon. Ce cas pourrait inciter d’autres communes à revoir leurs installations pour éviter des poursuites similaires.
Le retrait des ralentisseurs illégaux serait une bonne nouvelle pour de nombreux conducteurs, lassés de l’inconfort causé par ces dispositifs. Cependant, leur suppression soulève une question importante : comment maintenir la sécurité routière ?
Voici quelques solutions envisageables pour remplacer les dos d’âne :
- Radars pédagogiques : Ils affichent la vitesse des véhicules en temps réel pour encourager les conducteurs à ralentir.
- Chicanes : Ces aménagements obligent les véhicules à réduire leur vitesse en modifiant la trajectoire.
- Réduction de la largeur des routes : Une voie plus étroite incite à une conduite plus prudente.
Ces alternatives sont moins contraignantes et mieux acceptées par les automobilistes.
Vers une révision des ralentisseurs en France
La décision de justice pourrait amorcer une refonte nationale des infrastructures routières. Les collectivités locales devront s’assurer de la conformité de leurs ralentisseurs pour éviter des litiges coûteux. À terme, des dispositifs modernes et efficaces pourraient remplacer les dos d’âne traditionnels.
Conclusion : La sécurité routière doit évoluer pour répondre aux attentes des usagers tout en respectant les normes. Cette transition promet un équilibre entre confort et sécurité sur les routes françaises