Météo : Un nouveau coup de vent marque ce début d’année 2025. Après une soirée du 31 décembre 2024 marquée par des rafales dépassant les 100 km/h, le premier week-end de janvier s’annonce perturbé. Les risques de verglas et les premiers coups de vent de l’année toucheront principalement les régions nord et est de la France, tandis que le sud restera relativement épargné.
Météo: Un Samedi Très Glissant
« Le week-end sera vraiment perturbé, » annonce Guillaume Séchet de Météo-Villes. Selon le météorologue, l’arrivée d’un air doux va provoquer un courant d’air froid vers le nord de la France pour la journée du samedi 4 janvier 2025, créant ainsi des « phénomènes glissants » dans ces zones.
Le matin, les températures proches de zéro degré, voire de –5 °C à Chaumont (Haute-Marne), provoqueront probablement du verglas. « Prudence pour les conducteurs, » prévient Guillaume Séchet.
L’après-midi, il pourrait y avoir de la neige en plaine dans ces régions, bien que ces flocons risquent de ne pas tenir. Dans la soirée, de la « pluie verglaçante » est attendue dans le nord de Paris jusqu’aux frontières belges et allemandes. « Encore une fois, il faut faire preuve d’une grande prudence, » souligne le météorologue, car « le sol détrempé par les perturbations va geler. »
Un Dimanche Venteux
la météo de dimanche 5 janvier 2025 devrait réserver le plus de surprises. « Une dépression se creuse au large des Îles Britanniques, » observe Guillaume Séchet.
Une dépression est une zone où la pression de l’air est plus basse, mesurée en hectopascals (hPa). Ce phénomène pourrait engendrer des rafales sur les côtes du nord-ouest de la France dans la nuit de dimanche à lundi. Selon les modèles, les rafales pourraient atteindre plus de 90 km/h, voire 100 km/h localement en Normandie et en Bretagne.
Pour l’heure, il est difficile de dire si ces rafales se transformeront en tempête. Pour cela, le vent moyen doit atteindre ou dépasser 89 km/h sur une période d’au moins 10 minutes, selon le site gouvernemental Géorisques.
Toutefois, prudence est de mise car le creusement de la dépression est très « dynamique », dû à la circulation atmosphérique et non au réchauffement des masses d’air, rendant la situation plus instable.