« Permis de conduire supprimé après 70 ans ? Ce pays choque les seniors avec sa nouvelle interdiction »

À 70 ans, finis les road trips ? Une nouvelle loi controversée supprime purement et simplement le permis de conduire des seniors.

La suppression du permis de conduire après 70 ans devient une réalité inquiétante pour des millions de seniors en Europe. Liberté ou sécurité, où tracer la limite ?

La question dérange, et elle fait grincer pas mal de dents. Faut-il laisser les seniors conduire librement après un certain âge, ou commencer à poser des limites plus strictes ? Derrière cette interrogation, un débat qui touche à la sécurité routière, mais aussi à la liberté individuelle. Et dans plusieurs pays d’Europe, on a visiblement tranché. La suppression du permis de conduire après 70 ans n’est plus une simple idée en l’air : elle devient réalité ou, du moins, elle s’en rapproche à grands pas.

La suppression du permis de conduire après 70 ans

En Espagne, ce sujet prend des allures de parcours du combattant. Dès 65 ans, les conducteurs doivent passer des examens médicaux tous les cinq ans. Si un problème de vue, d’audition ou de réflexes est détecté, la fréquence double : un test tous les trois ans. Maria, 68 ans, raconte : « J’ai dû repasser un bilan il y a six mois. On m’a dit que si mes résultats se dégradaient, je devrais rendre mon permis. C’est stressant… et humiliant. »

Les Pays-Bas et le Danemark ne sont en aucun cas en reste . Aux Pays-Bas, dès 75 ans, une visite médicale tous les cinq ans devient obligatoire. En Finlande et au Danemark, c’est à 70 ans que les contrôles commencent. Mais là où ça se corse, c’est en Italie et au Portugal : les premiers tests surviennent dès 50 ans pour les Italiens, et carrément 40 ans pour les Portugais ! Une logique préventive, mais qui choque : « À 50 ans, je suis en pleine forme. Pourquoi déjà me soupçonner ? », s’agace un automobiliste romain.

En France, le débat fait rage

Si la suppression du permis de conduire après 70 ans n’est pas encore actée en France, des voix s’élèvent pour suivre l’exemple européen. Des députés proposent des visites médicales obligatoires dès 70 ans, ou une validité du permis réduite à 15 ans (contre illimitée actuellement). Jacques, 72 ans, s’insurge : « On nous traite comme des dangers publics ! Je conduis depuis cinquante ans sans accident. »

Pourtant, les chiffres parlent : les seniors sont surreprésentés dans les accidents graves, souvent dus à des pertes de réflexes ou à des maladies non diagnostiquées. En Grèce, où les contrôles débutent à 65 ans. Le nombre d’accidents impliquant des seniors a baissé de 15 % en trois ans. Un argument massue pour les partisans de ces mesures.

Mais où tracer la limite ? Doit-on vraiment imposer à un cycliste de 70 ans, qui ne roule qu’à 30 km/h, les mêmes règles qu’à un conducteur de poids lourd ? La question reste en suspens, tandis que la suppression du permis de conduire après 70 ans continue de diviser.

Cette tendance européenne soulève un dilemme éthique : protéger la sécurité collective sans infantiliser une génération. Pour certains, c’est une nécessité ; pour d’autres, une atteinte à la liberté. Une chose est sûre : les seniors devront désormais compter leurs années… et leurs points en médecine.

Ce qui est certain, c’est que la suppression permis de conduire près 70 ans ne relève plus de la fiction. Elle fait partie des réflexions sérieuses sur la sécurité routière, et touche un point sensible dans nos sociétés vieillissantes. Pour les uns, c’est une mesure nécessaire, logique, face aux risques. Pour les autres, c’est une façon injuste de stigmatiser toute une tranche de la population. Et entre les deux, il y a des milliers de seniors, lucides, prudents, parfaitement aptes à conduire… mais qui se demandent combien de temps encore ils pourront le faire.

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À propos de l'auteur, Anna Chevalier

Toujours à la recherche de nouvelles inspirations, Anna se passionne pour les histoires capables d'émouvoir et de marquer les esprits. Appréciée pour sa sensibilité unique et son talent pour transmettre des émotions intenses, elle croit profondément que les récits rapprochent les gens. Lorsqu'elle n'écrit pas, Anna aime explorer des projets caritatifs, capturer des instants précieux en photographie ou exprimer sa créativité à travers la peinture.