Après Auchan, Intermarché ferme définitivement ces magasins en France

Au bord du gouffre, Intermarché fait une annonc choc qui va anéantir ses millions de clients.

La nouvelle va choquer plus d’un : l’enseigne Intermarché annonce la fermeture définitive de ses magasins en France.

Adaptation ou disparition

La fermeture des magasins Intermarché marque un tournant inattendu pour un secteur qui, jusqu’ici, tenait bon malgré les secousses. On savait que la grande distribution vacillait, que les marges devenaient de plus en plus fines, que les habitudes de consommation bougeaient vite, mais personne ne s’attendait à une décision aussi radicale, aussi visible. Intermarché, l’un des piliers historiques du paysage commercial français, se voit contraint de couper dans le vif. Plusieurs points de vente, jugés non rentables ou impossibles à relancer, ont baissé le rideau. Et ce n’est pas un simple réajustement. C’est un signal fort que quelque chose ne tourne plus rond dans le modèle.

Derrière cette vague de fermetures, on retrouve un cocktail assez amer. Une fiscalité lourde comme un sac de courses mal équilibré, des prix qui doivent rester bas face à des coûts qui, eux, grimpent sans demander la permission, une concurrence féroce, surtout en ligne, et un consommateur qui serre les cordons. Même avec les meilleures intentions, les Mousquetaires ont du mal à tenir leur cap initial. Le rêve d’atteindre 40 % de parts de marché en 2026 s’efface peu à peu dans le brouillard économique. Thierry Cotillard, qui dirige le groupe, ne le cache pas : avec des marges proches de zéro, l’espace pour respirer devient mince. À force de jongler entre taxes, hausses des charges et arbitrages permanents, même les plus solides finissent par flancher. La fermeture des magasins Intermarché n’est pas un cas isolé, c’est le symptôme d’un modèle qui doit se repenser en profondeur.

Fermeture des magasins Intermarché : l’impact local

On pourrait croire que ces fermetures ne concernent que des bilans comptables ou des stratégies d’entreprise. En réalité, elles laissent des traces bien réelles, bien humaines. Sur l’île de La Réunion, deux magasins du groupe Intermark, affiliés à Intermarché, ont fermé leurs portes en janvier. Saint-Pierre, Le Tampon… Ces noms évoquent des territoires vivants, pas des points noirs sur une carte. Pourtant, pour les employés concernés, l’arrêt est brutal. Une quinzaine de postes ici, une douzaine là. Et personne pour reprendre la barre. Eugène Thien Ah Koon et ses fils ont tenté de garder le navire à flot, mais sans repreneur, impossible d’aller plus loin. Les rayons sont vides, les rideaux baissés, et les habitants se retrouvent avec moins d’options pour faire leurs courses.

Ce genre de fermeture pèse lourd, surtout dans un endroit où la vie coûte déjà cher. Quand un grand distributeur quitte la scène, la concurrence s’efface un peu, et les prix peuvent suivre une pente moins favorable pour les consommateurs. Les petits commerces reprennent parfois le relais, mais ils n’ont ni la même surface ni les mêmes moyens. Pour La Réunion, la fermeture des magasins Intermarché est plus qu’un changement de panneau. C’est une nouvelle donne, à la fois économique et sociale. Et ce qui se passe là-bas pourrait bien se reproduire ailleurs.

Alors, que fait Intermarché pour éviter l’hémorragie ? Le groupe réfléchit, s’adapte, tente des choses. Le digital devient un allié de plus en plus sérieux, les formats plus compacts reviennent en grâce, et on parle beaucoup de proximité, de circuits courts, de services plus souples. Bref, on cherche un nouvel équilibre. Mais la route est étroite. D’autres enseignes comme Carrefour ou Casino sont aussi sur cette ligne de crête, à tenter de garder leur ancrage local tout en répondant aux nouvelles attentes des consommateurs.

Il reste une chose certaine : la fermeture des magasins Intermarché n’est pas une parenthèse. C’est un signal. Et dans ce contexte mouvant, chaque acteur devra redoubler de créativité pour rester dans la course. Le défi, désormais, c’est de tenir sans perdre son âme.

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À propos de l'auteur, Anna Chevalier

Toujours à la recherche de nouvelles inspirations, Anna se passionne pour les histoires capables d'émouvoir et de marquer les esprits. Appréciée pour sa sensibilité unique et son talent pour transmettre des émotions intenses, elle croit profondément que les récits rapprochent les gens. Lorsqu'elle n'écrit pas, Anna aime explorer des projets caritatifs, capturer des instants précieux en photographie ou exprimer sa créativité à travers la peinture.