Savez-vous que l’augmentation des pensions à la nouvelle année peut sérieusement affecter vos rémunérations à long terme ? Avec une revalorisation à 0,8 %, plusieurs retraités verront le pouvoir d’achat réel diminuer. Alors, que se passera-t-il exactement si les retraites sont augmentées en 2025 ? Examinons de plus près l’importance de ce chiffre et comment cela affectera vos finances.
Retraites 2025 : combien perdrez-vous vraiment avec la hausse de 0,8 % ?
Tous les ans, la revalorisation des pensions est censée compenser l’inflation. La règle est simple : «… mesurée sur l’évolution moyenne des prix à la consommation, hors tabac » selon l’article L161-25 du Code de la Sécurité sociale. Ainsi, pour 2025, le gouvernement a fixé sa culmination à 0,8% dès janvier, bien en dessous des taux d’inflation envisagés. Un compromis qui s’explique par la majorité des retraités un manque à gagner. L’impact de la hausse des retraites en 2025 s’étend donc de deux façons. Non seulement les pensions augmentent moins vite, mais cette faiblesse a également un impact sur toutes les futures hausses. Cela va donc réduire davantage les gains potentiels.
Cependant, la hauteur de cette compensation est jugée trop faible par Matignon, justifiant cela par le choix politique destiné à préserver les finances publiques. En échange, une compensation partielle est prévue pour les retraités modestes : ceux dont le montant de la pension nette est inférieur à 1 430 € recevront un ajustement en 2025. Cependant, selon France 24, cette somme ne suffira pas pour couvrir le retard sur le taux légal. À titre d’exemple, une pension moyenne de 1 662 € net aurait dû grimper à 1 686 € avec un taux de 2,2 %. À la hauteur de 0,8%, elle s’élèvera à 1 671 €, soit une perte de 180 € par an. D’après ces calculs, on peut clairement constater l’effet de l’augmentation des pensions en 2025 sur les pensions qui dépassent le salaire minimum.
Un effet domino sur les années suivantes
Le semi-gel des pensions a des conséquences qui s’étendent au-delà de 2025. En raison de l’effet cumulatif des revalorisations, un taux plus bas aujourd’hui implique des pensions filant également plus tard sur une base réduite. En d’autres termes, les retraités « perdent deux fois ». Immédiatement, avec trop peu de rebond, et à long terme, avec trop peu de revalorisations. Pour Claude Wagner, de la CFDT-Retraités, ce régime n’est pas juste. Sans parler de ceux qui touchent actuellement moins de 99 ans. « Les retraités ayant des pensions au-dessus du Smic sont clairement perdants », dit-il. «Le 1er janvier 2025, le manque à gagner de ce matin se répercutera sur toutes les années à venir.
Une compensation pour les petites pensions, mais à quel prix ?
Les retraités les plus modestes ne seront pas épargnés. S’ils bénéficieront de deux revalorisations : 0,8 % en janvier puis 1 % supplémentaire en juillet, le reste de l’année reste en dessous du total donné par le taux réglementaire fixé à 2, 2%. Pour une pension de 1 200 €, par exemple, le gain total est de 180 € contre 228 € pour 2,2 %. Cette situation soulève une question majeure des conséquences de la revalorisation des retraites en 2025 sur le pouvoir d’achat. Si certains retraités sont partiellement soutenus, d’autres devront se serrer la ceinture pour combler la perte de pouvoir d’achat.
En conclusion, en raison de cette revalorisation insuffisante, il est indispensable de bien se planifier par rapport à votre situation financière personnelle. Bien que ce rattrapage soit salutaire pour les retraités touchant des pensions modestes, il est à peine ignifugeant pour le reste d’entre eux. Ils deviendront victimes de l’augmentation de 0,8 % amorcée bien trop tard pour compenser l’inflation. Le choc que l’augmentation de 2025 causera aux revenus ne peut être négligé. Et il est nécessaire de comprendre que c’est une réalité pour chaque ménage concerné. Ainsi, il est plus que nécessaire de suivre de très près la situation en évolution. Sans oublier de se préparer aux changements nécessaires pour ne pas être gravement touchés. Il y aura plus de détails au cours des mois à venir. Mais la reprise partielle susmentionnée est sûre de se faire sentir.